Andorre, un refuge financier : optimisation fiscale pour les entrepreneurs expatriés

08 janvier 2024
refuge financier

Les charges fiscales peuvent être lourdes sur le budget des entrepreneurs. La possibilité de profiter d’une optimisation d’impôts serait donc une aubaine. Andorre se caractérise essentiellement par cette fiscalité allégée, permettant aux entreprises de développer sereinement leurs activités.

Un impôt sur les bénéfices de 10% au maximum

Pour décharger les entreprises d’une fiscalité écrasante, la Principauté d’Andorre propose un taux d’impôts particulièrement réduit. Il s’agit de l’une de ses stratégies pour attirer les investisseurs étrangers et contribuer au développement de leur économie.

La fiscalité en Andorre est parmi les plus basses en Europe, que ce soit pour les personnes physiques ou les personnes morales. Le taux maximal d’imposition des sociétés est de 10%. Cette imposition reste la même pour toutes les entreprises enregistrées sur le territoire andorran. Elle ne fait pas de distinction de statut ni de capital ni d’activités. De même pour les particuliers, ils n’auront que 10% d’impôts sur le revenu à acquitter au maximum.

En plus d’alléger davantage les contribuables, l’administration andorrane a récemment numérisé les déclarations fiscales. Les procédés sont davantage pratiques et accélérés.

dividendes

Aucun impôt sur les dividendes

Pour les entreprises andorranes, les dividendes distribués à ses dirigeants ou à ses actionnaires sont exonérés d’impôts. Les chefs d’entreprise peuvent y profiter d’un réel avantage économique. Rappelons qu’en France, l’imposition sur ces dividendes s’élève à 30% (12, 8% en guise d’impôts sur les revenus et près de 17, 20% en prélèvements sociaux).

Ceci étant, avant de bénéficier de ces avantages, il est impératif de respecter les conditions juridiques et administratives imposées. Les dirigeants doivent, entre autres, détenir au moins 20% du capital de l’entreprise. Cette dernière doit également être enregistrée en Andorre.

Pas d’impôts sur la fortune

La Principauté d’Andorre ne prélève aucun impôt sur la fortune. Pour les résidents andorrans, il n’existe pas non plus de droits de succession. Elle présente ainsi un cadre fort intéressant pour les investisseurs souhaitant faire plusieurs placements.

Si vous prévoyez d’investir dans l’immobilier en Andorre, vous n’aurez aucune taxe à acquitter, quelle que soit la valeur nette de vos biens. En France, quand la valeur de votre fortune immobilière dépasse le seuil d’imposition de 1 300 000 euros, elle sera imposable.

Des charges patronales moindres

Les entrepreneurs étrangers apprécient de plus en plus s’expatrier en Andorre en raison d’une charge patronale accessible. Les charges sociales sont de 20%, dont 14, 5% à la charge des employeurs et 5,5% au salarié.

Mais en règle générale, ce sont notamment les coûts salariaux en Andorre qui restent attrayants. Le salaire minimal mensuel dans ce pays tourne autour de 1 017, 47 euros, avec un salaire moyen d’environ 1 950 euros.

Mis à part les impôts directs, le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) n’est que de 4,50% seulement.

Des conventions de non-double imposition avec plusieurs pays

Afin d’épargner les entrepreneurs expatriés de la double imposition, Andorre a également signé des accords avec plusieurs pays, tels que la France et l’Espagne. Ces conventions bilatérales sont importantes pour la Principauté dans la mesure où elles lui permettent d’offrir à ses investisseurs un cadre à la fois sécurisé et propice à l’essor des affaires.

Ces initiatives ont été autant adoptées par son gouvernement pour être conforme aux exigences de transparence fiscale de l’OCDE. Depuis 2009, le pays n’est plus considéré comme un paradis fiscal.

non-double imposition